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 L'EGO, LE MENTAL & L'ESPRIT

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satiliana
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MessageSujet: L'EGO, LE MENTAL & L'ESPRIT   L'EGO, LE MENTAL & L'ESPRIT Icon_minitimeDim 2 Déc - 12:49

Rapidement dans la pratique méditative, qu’elle soit empreinte ou non d’un système de croyances, vient la question du mental et de l’ego. Cet ego est souvent vécu comme un obstacle à l’évolution personnelle dans une pratique spirituelle, pire, dans la vie de tous les jours il aurait aussi tendance à nous gâcher la vie. Ainsi, en tant que « cherchant », il est légitime d’essayer de définir et de situer cet ego. Nous tenterons par la suite de faire de même avec le mental et l’esprit, puis de voir comment ces trois éléments se manifestent dans une pratique méditative.

1) l’ego, l’égrégore de la conscience cellulaire du corps

Vulgairement, nous entendons souvent des expressions comme : « mon ego en a pris un coup » ou bien « cette personne à un ego démesuré ». Les images que véhiculent ces expressions populaires nous font voir l’ego comme la projection que l’on a de soi avec une pincée de manque d’humilité allant parfois jusqu’à l’orgueil bouffi et assumé. Rien dans cette voie ne nous apporte une information directement valable dans la recherche qui nous concerne. Si l’ego s’oppose inévitablement à tout travail spirituel, c’est qu’il doit poursuivre de son côté un but aux ambitions antithétiques. Il est courant d’opposer le corps à l’esprit, voyant dans le premier la matière ou les ténèbres et dans le second l’énergie ou la lumière. Mais pour s’opposer, l’ego en tant que tel devrait être pourvu d’une conscience. Cette conscience provient de l’égrégore des cellules de notre corps. Mais avant de continuer sur l’ego, je vais décrire le concept d’égrégore que l’on retrouve un peu partout autour de nous, souvent en l’ignorant.

Like a Star @ heaven a. L’égrégore une masse critique de consciences

L’égrégore en tant qu’entité n’existe que parce que les cellules de notre corps croient en leur entreprise et parce qu’une masse critique de cellules est atteinte. Ce phénomène de rassemblement des consciences individuelles autour d’un sujet commun aboutissant parfois jusqu’à la création d’une forme archétypale est bien connu. Éloignons-nous un moment du corps humain pour prendre un autre exemple : la nation française.

Imaginez un moment que la nation française soit constituée de cinq citoyens, c’est peu me direz-vous, et bien la conscience d’appartenir à la nation serait faible elle aussi proportionnellement. Chacun serait certainement plus préoccupé par sa propre survie qu’à une vague idée d’un système pas très bien défini. Le sentiment d’être Français ne tiendrait qu’à un fil et serait très vulnérable face à d’autres nations composées de plus de citoyens. Imaginez maintenant 5 000 citoyens, une petite ville, il commence à y avoir une organisation, le sentiment d’appartenir à quelque chose commence à naître, les citoyens remplissent une tâche utile pour le groupe et certainement qu’un début de hiérarchie s’organise. Ce n’est pas encore très fort, mais imaginons maintenant 500 000 citoyens, une organisation est indispensable, un système de défense interne (la police), un système de défense externe (l’armée ou la milice), plus l’entité nationale est grande et se complexifie plus les fonctions se diversifient, plus les cellules, pardon, les citoyens occupent des fonctions spécifiques et pointues au sein d’organes remplissant eux mêmes des fonctions plus ou moins essentielles. 50 millions d’individus, l’entité France existe bel et bien, il y a une notion identitaire forte, être français est significatif, l’entité possède des frontières bien définies, elle est très organisée, possède un passé, un présent et un avenir, on peut parler d’elle comme d’un être vivant à part entière…

Cependant, imaginons que demain, la totalité des Français décide de ne plus « croire » en la France, qu’elle décide de croire en autre chose et bien l’entité « France » n’aurait plus aucun avenir, elle disparaîtrait tout simplement. Entendons-nous bien, c’est un exemple et je ne défends aucune idée subversive ni anarchique ! Cela fonctionne aussi bien pour une entreprise que n’importe quel groupe d’individus. Nous pourrions citer des phénomènes de renforcement de l’identité face à une masse ressentie comme plus ou moins envahissante. Le phénomène « l’irréductible village gaulois » qui contre vents et marées défend sa culture en réaction à l’invasion. Ainsi, nombreux sont les groupes à forte identité utilisant des moyens de reconnaissances marqués reposant sur cette base de « réaction face à… ».

L’homme dans sa vie participe de plusieurs égrégores, prenons par exemple un homme d’une trentaine d’années : en premier lieu, il a le sentiment d’appartenir à l’humanité, puis, nous l’avons vu à la nation française, à sa ville surtout si c’est la ville où il a grandi voire de son quartier, il participe aussi à l’égrégore de l’entreprise qui l’emploi (imaginons une énorme société éditrice de logiciels dans le monde avec une forte identité créée autour du succès de son fondateur), peut-être fait-il parti des anciens élèves de l’université « bidule » où il a rencontré son épouse, peut-être est-il fan d’une équipe de foot, sport qu’il pratique en amateur dans le club de sa ville, est-il croyant pratiquant, bon je pourrai continuer longtemps. Bien sûr, la quantité d’énergie investie n’est pas comparable d’un exemple à un autre, cependant notre sujet participe à la vie de ces entités en lui fournissant une quantité d’énergie régulièrement voire quotidiennement.

Revenons à notre sujet : l’ego et la conscience cellulaire de notre corps.

Partons du postulat qu’au même titre qu’il est indéniable que l’homme soit pourvu d’une conscience, tout dans l’univers possède une conscience. On reconnaît facilement que nos animaux domestiques, chats, chiens et bêtes à plumes ou à poils sont pourvus d’une conscience, différente de la nôtre certes et heureusement pour eux, mais fonctionnant avec les mêmes cinq sens que nous malgré quelques variantes. Il devient plus difficile de percevoir la conscience d’un insecte comme une fourmi ou celle d’un acarien tant celle-ci est éloignée de la nôtre, mais en ouvrant un peu notre esprit et en cessant de prendre l’humanité pour le nombril de l’univers, on y parvient. Le règne végétal et tant qu’on y est le minéral serait lui aussi pourvu de cette conscience. Imaginer la conscience d’une tomate, d’une rose ou mieux encore d’un diamant ou d’un simple silex relève pour nous de l’impossible. J’insiste sur le fait que ces consciences ne nous sont pas accessibles tant la distance qui nous sépare est énorme, mais ce n’est pas parce que nous n’avons pas les moyens de le mesurer ou de le prouver que ces consciences n’existent pas.

Par ailleurs, nous savons que le corps humain est composé de plusieurs milliards de cellules vivantes, nous n’avons pas toujours cette image-là en tête, mais on peut se voir comme une colonie de cellules ayant chacune un rôle spécifique, cellules du cœur, du foie, de l’estomac, des muscles, des os, du sang, des yeux… Chaque cellule tient son rôle et pourvoit, à son échelle, au bon fonctionnement de notre corps pour notre plus grand bonheur. D’ailleurs, celles-ci naissent, vivent, travaillent, se transmettent des messages, meurent et sont remplacées par d’autres (ça vous rappelle quelque chose ?).

On estime qu’en moins de dix ans, toutes les cellules de notre corps ont été remplacées au moins une fois. Pourtant, à part le vieillissement, nous restons bien toujours le même jusqu’à notre mort où le corps physique se désagrège. Il y a donc bien quelque chose, un plan, une conscience quelque part qui maintient la forme, assure son intégrité et va jusqu’à la défendre ! Il est indéniable que les cellules durant leur vie au sein de notre corps se conforment à ce plan et croient en quelque sorte à l’entité à laquelle elles appartiennent et participent. Cet ensemble de la conscience dite cellulaire forme un égrégore et n’à qu’un seul but : assurer le bon fonctionnement du corps et lui éviter le plus possible toutes les situations risquant de mettre en péril son intégrité physique et sa survie. Cet égrégore est l’ego et comme il ne souhaite que la survie voire le confort physique, le travail spirituel ne le concerne en rien et il aurait même tendance à voir cet aspect d’un mauvais œil, au moins au début… Nous aurons l’occasion de voir dans d’autres articles certaines articulations entre notre ego et notre vie de tous les jours et en société.
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MessageSujet: Re: L'EGO, LE MENTAL & L'ESPRIT   L'EGO, LE MENTAL & L'ESPRIT Icon_minitimeDim 2 Déc - 12:50

2) Le mental, une interface contextuelle entre l’ego et l’esprit

Je ne vais pas ici développer le mental d’un point de vue psychologique ou psychiatrique, je n’en ai pas les compétences et avec un peu de recherche, vous trouverez facilement des informations pointues issues de spécialistes diplômés. Dans le thème de la méditation, le mental est très intéressant car il est l’interface entre le phénomène et le vécu du phénomène. De plus, l’ego et le mental travaillent souvent main dans la main.

Le mental se construit au fur et à mesure de notre vie et de nos expériences. Par les cinq points d’entrée de notre être qui sont nos cinq sens (vue, ouïe, goût, toucher, odorat), nous construisons l’ensemble de notre expérience humaine. Très rapidement notre mental apprend, via les sens, à saisir l’information, il la catalogue, la range dans des cases, il construit son référentiel, agréable<->désagréable, chaud<->froid, bon<->mauvais, loin<->proche etc… Il calcule, argumente, créé des connexions, trouve des raisons (ou en fabrique), s’adapte ; le mental est une machine formidable pour ce genre de tâches. Peut-être un peu trop.

En effet, le propre du mental est de saisir les éléments qui sont à sa portée. Je regarde une fleur, un animal, une construction, mon mental va commencer à décortiquer le sujet en fonction du savoir dont il dispose. Si c’est une fleur, qu’elle est cette fleur ? Est-elle en bouton ou bien ouverte ? Sent-elle bon ? Je passe sur la multitude d’informations que notre mental va traiter en un temps très court. Pour être plus clair, essayer de ressentir la différence qu’il y a quand un horticulteur regarde une fleur et lorsqu’un enfant regarde cette même fleur.

Amusez-vous à décomposer ce qui se passe lorsque vous venez à rencontrer une nouvelle personne. Attributs physiques, vestimentaires, comportementaux, sociaux, points communs et différences ! L’ego lui aussi ne tarde pas à intervenir avec son lot de questions, d’inquiétudes, de convoitises, d’ambitions et passe obligatoirement par le mental pour exprimer et trier les informations qui l’intéressent. Si vous le souhaitez, soyez attentif au premier instant d’une rencontre, le premier quart de seconde, avant que la machine mentale n’attrape le sujet. À cet instant précis, très court, vous regardez sans le filtre du mental. Vous regardez et vous voyez vraiment ! Pour reprendre une phrase d’Antoine de St Exupéry qui m’est très chère : « L’essentiel est invisible pour les yeux, on ne voit bien qu’avec le cœur. ».

Le mental peut aussi devenir boulimique. Comme il pense être le seul capable de trouver les solutions à toutes les situations étant donné sa capacité à saisir et traiter l’information et que l’ego est sans cesse en recherche de sécurité, le couple s’emballe et ne s’arrête plus. Alors que se passe-t-il ? Vous êtes couché, prêt à passer une bonne nuit de sommeil, vous éteignez la lumière et la ronde des idées et problèmes commence. L’un après l’autre tous vos soucis vont se présenter et le mental lui, il traite, il pense, il échafaude. Alors, on se tourne, on vire, on cherche une position pour s’endormir et plus on cherche moins on trouve. Puis c’est au tour d’une autre idée et d’une autre et d’une autre, en général ça s’arrête entre une heure et dix minutes avant la sonnerie du réveil. En général aussi, rien n’a été réglé pendant la nuit. Autrement, à la limite, ça vaudrait la peine de passer une nuit blanche, de se lever le lendemain les idées claires, sachant exactement comment régler ses problèmes, mais malheureusement c’est souvent loin d’être le cas. Heureusement, il existe des parades pour endormir le mental. La plus connue des images populaires est celle qui consiste à compter les moutons pour s’endormir. Elle n’est rien d’autre qu’un moyen habile pour mettre le mental en roue libre à partir d’une activité consciente répétitive et sans intérêt. Ainsi, le mental se désintéresse et lâche prise, à ce moment vous avez une chance de vous endormir.

Pour conclure ce paragraphe, j’insiste sur le fait que le mental est absolument nécessaire et en général, il remplit magnifiquement bien sa tâche. Le souci, et ceci est peut-être dû à notre mode de vie contemporain et aux bases sur lesquelles il repose, est que le mental a tendance à prendre une trop grande importance. Le nombre de messages et de situations que nous sommes amenés à traiter en une journée fait tourner le mental à plein régime. Mais le mental n’est pas bon pour tout et il peut être salutaire de prendre conscience que nous avons d’autres outils à notre disposition.
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MessageSujet: Re: L'EGO, LE MENTAL & L'ESPRIT   L'EGO, LE MENTAL & L'ESPRIT Icon_minitimeDim 2 Déc - 12:54

Like a Star @ heaven 3) L’esprit humain, une émanation de l’âme incarnée sur terre

Traiter de l’esprit humain dans cet article est certainement le sujet le plus difficile en rapport aux deux précédents, tant par son étendue et sa profondeur que par la polémique et les controverses millénaires qui ont fait couler beaucoup d’encre et trop de sang. Ainsi, en toute humilité devant les centaines d’ouvrages et les brillantes personnalités qui ont consacré leur vie à l’étude de ce domaine, je vais vous exposer en quelques lignes ma position en essayant de parler de l’essentiel qui nous uni et en laissant de côté les détails qui nous fractionnent. Bien évidemment, il demeure impossible de faire l’unanimité sur ce sujet.

Imaginons l’esprit comme l’étincelle de vie qui brûle en nous et nous anime, le souffle divin, une part de quelque chose qui transcende l’existence et amène l’homme sur le chemin du sacré. L’esprit présent en chaque humain vivant serait une infime part d’un grand tout inaccessible pour sa raison. Cet esprit serait descendu dans la matière, décidant de s’incarner (un corps de chair et de sang) pour vivre une expérience humaine à travers laquelle il parferait son évolution en des modalités bien éloignées de notre morale et repères sociaux ordinaires. Cette évolution se compterait en de nombreuses vies se succédant de façon discontinue et dans un ordre dont le déroulement ne serait pas obligatoirement chronologique.

Like a Star @ heaven 4) Une cosmogonie transmise

Pour illustrer la place et le rôle de l’esprit dans notre existence, je vais m’appuyer sur une cosmogonie à laquelle j’adhère et qui m’a été transmise par Patrick Burensteinas, alchimiste contemporain et auteur des livres : «La trame : Se soigner par l’énergie du Monde» et «Le Disciple».

C’est sur la base de l’arbre des séphiroth que se construit le schéma de circulation des énergies depuis Kéther (la Couronne) jusqu’à Malkuth (le Royaume) en passant par toutes les autres Séphiroth. Ainsi, toute forme d’énergie et donc d’existence serait issue de Kéther que l’on peut percevoir comme l’unité créatrice. Cette énergie se densifie au fur et à mesure qu’elle passe à travers les plans séfirotiques, à cette densification s’ajoute un phénomène de fractionnement, ainsi plus on s’éloigne de l’Unité, plus on est lourd et nombreux. L’humanité, elle, est dans la dixième séphira, la plus éloignée de l’unité, la plus dense et la plus fractionnée (nous serions en quelque sorte les cancres de l’univers). Cette densité s’exprime dans notre univers (la 10e séphira comprend non pas la Terre, mais tout l’univers connu observable de l’atome à la galaxie la plus lointaine) par la matière telle que nous la connaissons du point de vue atomique. Dans cette cosmogonie, la matière est donc de l’énergie compressée, densifiée, nous touchons ici au principe du Solve-Coagula (dissolution-coagulation) si cher aux alchimistes.

Pour initier cette descente à travers les plans séfirotiques, il faut imprimer un mouvement, ce mouvement Kéther->Malkuth existe grâce à ce que nous appelons l’émotion. Nous pouvons remarquer autour de nous que dès qu’il y a du mouvement, il y a de l’émotion, et plus le mouvement est affirmé plus l’émotion est forte. Dans le règne animal l’émotion se situe dans le sang : prendre un coup de sang, voir rouge, ce type est un sanguin, sont bien des expressions qui expriment la colère, l’émotion. La colère n’est jamais qu’un trop plein d’émotions qui jaillit par faute de contenance, d’ailleurs, une fois la colère passée, on se sent mieux, plus calme. En outre, si on y regarde de plus près, il est naturel d’associer le mouvement à la vie, la vie au souffle et au sang. En alchimie, l’émotion, le sang, le souffle sont associés au principe « Soufre » de la célèbre trinité Sel, Soufre, Mercure.

Pour revenir à notre descente à la 10e séphira, on pourrait donc voir des courants énergétiques pleins d’émotions, donc plein de soufre, et comme ils tournent le dos à l’Unité pour foncer vers la matière, ils vont en quelque sorte à « l’envers du monde ». Qu'est-ce qui dans nos croyances populaires est plein d’émotions et sent le soufre ? Les démons ! Ces courants énergétiques que notre mental (et ceux de nos ancêtres) nous fait percevoir comme des êtres inspirant craintes et peurs par leur apparence belliqueuse sont bels et bien les démons de l’enfer. À ce titre, et pendant que nous sommes dans ce registre peu réjouissant, enfer veut dire fermé, être en enfer, c’est être prisonnier, enfermé, un peu comme une étincelle de vie qui serait enfermée dans de la matière…

Il y a deux façons d’évacuer l’énergie/mouvement/émotions, soit on la dissipe, soit on la transmet. On s’est tous cogné au moins une fois dans notre vie le petit orteil dans le coin d’une porte ou d’un pied de lit. Qu'est-ce qui se passe ?

1er cas, on saute partout en criant… Entre nous ça ne vous paraît quand même pas bizarre de sauter partout parce qu’on s’est cogné ? Et pourtant, ça soulage ! On dissipe ainsi l’émotion produite par la collision, en effet le corps (vous vous souvenez les milliards de cellules) ne veut pas de cette émotion, donc la colonie établit une stratégie d’urgence pour l’évacuer, dans ce cas on la dissipe.

2e cas, on balance un grand coup dans la porte ou dans le meuble. Réaction aussi étrange que la première étant donné que la porte n’a pas vraiment conscience de ce qu’elle vient de vous faire. En général elle était là avant vous et ce n’est pas elle ni le lit qui s’est jeté férocement sur votre pied ! Pourtant, le geste soulage lui aussi, dans ce cas on transmet l’émotion.

Comme nous l’avons vu, les démons sont chargés d’émotions, leur but, comme tout dans l’univers, s’en débarrasser pour revenir à l’Unité. Mais leur nature démoniaque ne leur permet que la transmission, pas la dissipation, ainsi en présence d’un homme, c’est par la peur qu’il tentera de transmettre son soufre. La peur est un élément essentiel dans notre plan et ce sera le sujet d’un article à part entière.

Ces courants d’énergie chaotique vont donc, s’ils ne trouvent pas un moyen de transmettre leur soufre, se fractionner et arriver dans notre 10e plan. Ce fractionnement aura (heureusement pour nous) pour effet de limiter la quantité de soufre comprise dans chacun des éléments fractionnés (je prends une citerne de 1 000 litres d’eau et je la vide en remplissant 1 000 bouteilles d’1 litre). Malgré leur côté chaotique pas très sympathique, force est de constater que ces courants énergétiques proviennent de l’Unité et qu’ils portent en eux une fraction de cette étincelle divine. Il s’agit ici du principe luciférien, Lucifer voulant dire « le porteur de lumière » j’en suis désolé pour les porteurs de croix à l’envers et les scénaristes hollywoodiens, l’Ennemi n’est pas derrière cette porte. C’est l’Église qui en un temps révolu considérait que les progrès et la science mettait en péril son pouvoir temporel en expliquant des phénomènes jusque-là considérés divins. Ainsi, voulant garder en son sein le maximum de fidèles, l’Église a « inventé » un enfer (eh oui, l’enfer des démons piqueurs de fesses et autres chaudrons bouillonnants n’a pas toujours existé !), dans lequel brûlerait at vitam aeternam tous ceux qui chercheraient une explication ailleurs que dans les textes sacrés (or les recherches scientifiques passent forcément par l’étude de la matière sous toutes ces formes). Lucifer étant l’ange déchu, puisqu’il a chu dans la matière (c’est la lumière coagulée des alchimistes), est devenu le touilleur de chaudrons en chef. Lucifer n’est à la base qu’un principe pour nous expliquer un point au combien essentiel de notre univers ! Malheureusement, partant du phénomène d’égrégore, si suffisamment de monde « croit » en l’existence de Lucifer en tant qu’être maléfique et que cette vision est assez bien détaillée pour que tout le monde soit « d’accord » sur une image diabolique, alors le vecteur égrégore/énergie donne vie à un archétype disposant des attributs prédéfinis correspondant à la croyance du plus grand nombre. Eh oui, nous vivons dans le monde que l’on mérite et le pire dans tout ça, c’est que c’est nous qui le créons !!! Ce qui est à noter c’est qu’on appelle Lucifer, « Le prince de ce monde », normal puisque c’est lui, en tant que principe coagulateur qui créé la matière et avouons-le, sans matière nous ne serions pas là. Comme on dit familièrement « pas de bras, pas de chocolat… ».

Situons à nouveau notre esprit dans cette cosmogonie. Il est donc une part très fragmentée d’un courant énergétique issu de l’Unité et dirigée vers un monde dense grâce à une quantité de mouvement/émotion dont il va devoir se débarrasser pour retourner vers cette Unité. En tant qu’ancien démon, l’esprit ne sait se débarrasser de ses émotions qu’en les rebalançant sur ses voisins (vous reconnaissez certaines personnes de votre entourage ?).

Bon jusque-là ça paraît simple, je viens sur Terre dans un corps humain, je balance tout mon soufre sur les autres et une fois cette vie passée, je retourne dans le sens inverse poursuivre gaiement mon périple. Pas de chance, comme nous sommes les cancres de la création, le 10e monde n’a pas de sous-sol et la sortie vers le 9e monde comporte certaines conditions. Que se passe-t-il lorsque nous rendons notre dernier souffle ? Notre esprit se désolidarise de notre corps, reste trois jours si tout se passe bien lié à celui-ci et part en direction du 9e monde (Yésod). En chemin, il passe une épreuve, le jugement, c’est aussi la pesée de l’âme en Égypte ou les épreuves du Bardo Thödol tibétain. Si ce point vous intéresse, je vous invite à lire les témoignages des personnes ayant vécu l’expérience de mort imminente. On y parle de tunnel, de lumière, de déplacement à la vitesse de la pensée et de la rencontre avec un être de lumière qui vous enjoint à regarder en arrière ce que vous avez fait pendant votre séjour sur Terre. Bien sûr, si vous examinez des témoignages de personnes appartenant à d’autres cultures, vous aurez une autre mise en scène et on pourrait se dire que si le phénomène n’est pas unanimement vécu de la même manière par toute l’humanité, ça ne peut être que de la supercherie. C’est oublier un peu vite notre mental et son adaptation contextuelle. Nous avons vu que tout est énergie, sous des formes diverses et variées certes, mais néanmoins il n’est pas un grain de poussière dans notre 10e monde qui ne soit une part d’énergie coagulée. La fonction, que dis je, la raison de vivre de notre mental est d’attraper ces formes énergétiques et de les trier pour en faire un ensemble cohérent afin d’alimenter une base de données avec laquelle il comparera tout nouvel élément soumis à sa lecture avant de lui donner une manifestation et de l’absorber. Ainsi, ce passage, ce jugement sera vécu par un occidental comme la rencontre avec un être de lumière bienveillant qui vous proposera une critique introspective, alors qu’un égyptien antique sera mis en présence d’Anubis qui pèsera son cœur (amusant quand on sait le lien entre les émotions et le sang, il est normal que le cœur en tant que siège des émotions soit pesé), qu’un bouddhiste amené à choisir une direction soit vers des lumières pâles soit vers des lumières vives et que c’est la peur qui guidera son choix (les lumières pâles, les plus rassurantes, amènent l’esprit après de nombreuses étapes à revenir sur terre), les lumières vives amènent à la libération. Comme il s’agit là de témoignages de sujets « revenus » dans leur corps ou, mais très rarement de témoignages transmis en direct (seules des personnes très élevées spirituellement peuvent garder un contact télépathique avec les mortels pendant le moment de leur vie à trépas), le mental intervient toujours pour donner corps à un phénomène qu’il appréhende et retransmet selon les concepts acquis pendant son expérience terrestre.
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MessageSujet: Re: L'EGO, LE MENTAL & L'ESPRIT   L'EGO, LE MENTAL & L'ESPRIT Icon_minitimeDim 2 Déc - 12:57

L'EGO, LE MENTAL & L'ESPRIT Arbre-des-sephirotes2


Revenons à la vision occidentale du phénomène. Nous arrivons devant cet être de lumière et nous commençons notre introspection, familièrement, on déballe le sac et on trie. À ce moment, confronté à soi même, on sent et on reconnaît le bien et le mal que l’on a fait aux autres, c’est à ce moment que la balance va dans un sens ou dans l’autre (c’est une image). Vous revivez tout, mais avec une conscience qui s’étend à tous ceux qui ont croisé votre route. Ainsi, vous (re)vivez toutes les émotions que vous avez transmises à vos contemporains et ce faisant vous chargez la balance ou la déchargez si vous avez agi dans le sens de l’unité. Les concepts légaux et moraux de notre société n’ont ici aucune application. Il y a deux façons d’agir, deux directions, le fractionnement ou le rassemblement. Le rassemblement rapprochant évidemment de l’unité, l’expression « réunir ce qui est épars » prend tout à coup un sens bien pertinent. La conclusion de ce chapitre demeure néanmoins positive car la seule issue possible est le chemin de retour vers l’Unité, dans notre cosmogonie, prochain arrêt au 9e Monde où participant plus pleinement de l’Unité nous nous retrouverons pour être moins nombreux mais plus complets, les corps du 9e monde étant composés de plusieurs esprits ayant passé le jugement. Anciens démons et futurs anges, la voie de l’homme est bien celle du milieu.

Enfin et pour terminer avec ce chapitre sur l’esprit, je voudrai citer quelques propos de Patrick Burensteinas qui me font beaucoup rire et remettent bien les choses à leur place.

« Nous humains, on s’imagine vraiment être le nombril du monde. Ainsi, nos défunts n’auraient de cesse de rester auprès de nous pour nous guider, ou au contraire pour nous pourrir la vie. Les anges, les archanges et même Dieu en personne n’ont qu’un seul but : nous surveiller et intervenir dans nos moindres faits et gestes ou pensées. Jusqu’aux extra-terrestres qui seraient investis de la mission d’aider l’humanité dans son évolution ou au contraire de l’envahir. Je ne sais pas si vous le savez, mais des galaxies comme la nôtre il y en a des tonnes, et notre système solaire est à l’extrémité d’un des bras. Nous sommes vraiment dans le trou du cul de l’univers. Si des extra-terrestres viennent nous rendre visite, ce n’est plus du tourisme, c’est du safari ! Cessons de croire que l’univers tourne autour de nous et n’a d’intérêt que de s’occuper de nos petites vies ! Quant à mes ancêtres je préfère pour eux qu’ils soient passés, auquel cas ils n’ont rien à faire avec ce monde et s’ils sont revenus et bien ils ont désormais une autre vie à mener et se foutent pas mal de la mienne. La pire des choses qui puissent leur arriver c’est bien d’être accroché à moi sans pouvoir suivre leur chemin. »

Une précision pour ceux et celles qui seraient tentés de mettre fin à leurs jours pour des raisons multiples et diverses et qui lisant ces lignes se diraient « Bon bah puisqu’on peut revenir, j’en fini avec cette vie, j’aurais plus de chance à la prochaine. », la réponse est catégoriquement NON !!! Le danger est immensément grand pour les candidats au suicide. Nombreux sont les mouvements qui, un tant soit peu spirituels, ont toujours interdit et à raison le suicide.

Pourquoi ? Lors d’un suicide, la charge émotive est telle que l’esprit du suicidé ne pourra pas monter au jugement, il restera bloqué ici sur terre sous la forme d’une âme errante ressassant indéfiniment la spirale infernale qui l’a amené jusqu’à son geste. Le suicidé se retrouve vraiment en enfer. Dans de tels cas, il faut l’intervention d’une personne ayant les capacités et les connaissances pour aller « chercher » l’esprit, débloquer sa charge émotive et le remettre sur le chemin du jugement où il prendra un certain nombre d’aller/retour sur cette belle terre qu’il souhaite tant quitter avant de pouvoir passer à la suite. Le conseil que je me permets de donner au lecteur s’il nourrit des idées suicidaires, c’est de ne pas rester seul, de parler, de communiquer, il y a au sein d’associations spécialisées des personnes qui sont prêtes à vous écouter et à vous aider.
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MessageSujet: Re: L'EGO, LE MENTAL & L'ESPRIT   L'EGO, LE MENTAL & L'ESPRIT Icon_minitimeDim 2 Déc - 13:04

5) l’ego, le mental et l’esprit dans la méditation

Résumons rapidement le rôle de chacune des trois parties.

L’ego : égrégore de la conscience cellulaire du corps, il vise à la sauvegarde et au confort physique du corps. Il est le « paraître ».

Le mental : Il attrape les concepts, les objets, tout ce qui passe à sa portée. Il range, trie, mets dans des cases, il contextualise. Il est « l’avoir ».

L’esprit : émanation de l’âme, appelé à revenir vers l’unité après avoir évacué son « soufre » en ayant appris à le dissiper au lieu de s’en débarrasser sur les autres. Il est « l’être ».

Que se passe-t-il donc lorsqu’un occidental lambda s’assied les premières fois sur un coussin pour méditer ?

Nous pouvons supposer qu’il n’est pas là par hasard et que sa présence sur ledit coussin est consécutive à une démarche. Celle-ci découle à son tour d’une cause particulière propre à chaque individu, cela peut-être suite un mal-être dans sa vie professionnelle ou privée, une difficulté à trouver un sens à son existence, une maladie, la sensation d’un « vide » en soi et l’aspiration à le combler au niveau spirituel, le vécu d’expériences bizarres pendant une partie de sa vie (ne riez pas, ce fut mon cas), une déception concernant d’autres voies (après avoir essayé le Reiki, le Chi-Kong, la radiesthésie, les groupes de prières, la naturopathie, la géobiologie, les anges, le chamanisme, le druidisme, la sophrologie et pour finir le cinéma japonais, on se lance dans la médit !), etc...

Vous l’aurez compris, les motivations qui nous poussent peuvent être très diverses. Il n’empêche qu’une fois assis sur le coussin, c’est le couple mental/ego qui turbine. En effet, c’est grâce à lui que vous êtes arrivé jusqu’ici et c’est déjà un grand pas en avant qu’il admet qu’une voie spirituelle pourrait éventuellement lui ouvrir des horizons inconnus et salvateurs. Bon, le mental/ego veut bien tenter l’expérience, mais avec tout ce qu’on raconte sur les sectes, les charlatans et le mouvement « new age » (prononcer nouillèdge), il est quand même prêt à repartir dare-dare à la maison et à ses occupations favorites. J’ai l’air de plaisanter, mais le mental/ego est vraiment un faux ami dans ce contexte, ce n’est pas que je souhaite déposséder quiconque du sacro-saint sens critique si cher à notre société que j’en viendrai à déprécier les capacités du mental, absolument pas. Simplement, le mental et encore plus l’ego ne sont pas à leur affaire dans une voie spirituelle et comme le mental est très malin, il va trouver un milliard d’excuses toutes meilleures les unes que les autres pour vous faire abandonner, tourner les talons et avec la bonne conscience de « j’ai essayé, mais ce n’est pas pour moi ». Je compare souvent le mental à un vendeur de photocopieurs rémunéré aux résultats, une fois que vous êtes accroché, le type ne vous lâche plus jamais ! Vous fermez la porte, il revient par la fenêtre ou vous laisse un mot dans la boîte aux lettres tous les jours, il veut vous vendre sa camelote à tout prix ! Le mental, c’est lui, bien habillé, sourire de rigueur, avenant comme il faut, mais derrière il affûte ses couteaux, sinon à la fin du mois il est viré…

Ce point est vraiment important, les progrès dans la pratique procèdent souvent par paliers. On avance, on sent que l’on a passé un cap, et là c’est le bonheur, on a réussi à déjouer les tours du mental/ego ! Mais avec le temps, on s’aperçoit que le vendeur de photocopieurs vous attend sur un autre plan, il vous a préparé un nouveau tour ! Le chercher sur le moment ne vous avancera à rien. Profitez du palier que vous venez d’atteindre, un jour où l’autre vous verrez poindre le bout de son nez.

Ex. : imaginons que l’on a passé un de ces paliers, on est très confiant, on se sent vraiment bien, léger, fort et sûr de soi dans sa pratique. Et puis, petit à petit, la pratique devient terne, on perd le contact, au début on pense que c’est momentané ou que ça vient de circonstances extérieures (on ne pense pas à se remettre en question, on est devenu tellement brillant !!), et puis on finit par se rendre compte que c’est sur l’humilité qu’il vous a coiffé…

Avoir des obstacles dans sa pratique est une nécessité ! Cependant, on peut voir l’obstacle de trois manières, soit un mur qui nous empêche d’avancer et qui nous fait perdre du temps, soit comme une opportunité de se surpasser, de trouver en soi la réponse à l’obstacle, soit comme un signe de changer de chemin. Être sur une voie spirituelle, ce n’est pas se mettre à planer, le mental est là, les contingences physiques aussi, le doute peut venir, le découragement aussi. La volonté est une qualité prépondérante pour tenir la longueur, mais nous en parlerons dans un autre article.

Voilà en partie pour le mental/ego.

Reste l’esprit, c’est quoi l’esprit dans la méditation ? On allume deux/trois bougies, on se procure un chouette coussin, on fait brûler de l’encens tibétain ou japonais et puis ? On attend que ça passe ? On cherche une sensation, un signe (au début le signe que c’est fini, c’est des crampes dans les mollets et les chevilles)… Et puis quoi ? On demande là-haut ce que l’on va bien pouvoir manger demain ? La bonne destination pour les prochaines vacances ? On fait « yon yon yon » avec sa bouche ? On cherche à quitter son enveloppe corporelle pour aller saluer tonton Léon ou tata Lulu ?

Comment apprendre à l’esprit à évacuer son émotion autrement ?

La question est posée et le chemin est dans la réponse. L’esprit est une part de l’énergie primordiale indifférenciée, nous pouvons l’appeler Amour ou Lumière. Cette Lumière est en nous et ne demande qu’à s’exprimer, c’est notre état chaotique qui l’empêche de circuler librement. L’esprit « EST » il n’a pas besoin de devenir spirituel, pas besoin d’entraînement, il est immuable, en nous, quelque part en nous. Le lama Sogyal Rinpoché compare souvent l’esprit au ciel bleu que nous observons en levant la tête et le mental aux nuages qui viennent perturber cette vision profonde. Si, par un jour très couvert, nous prenions l’avion et que nous montions au dessus des nuages, nous constaterions que le ciel est toujours là, inchangé imperturbable, les nuages ne peuvent et ne pourront jamais l’atteindre. C’est uniquement notre point de vue (mental/égotique) qui nous trompe sur la nature des cieux.

Les travaux de Sri Aurobindo repris à sa mort par Mère puis par Satprem ont mis en évidence que cette recherche spirituelle n’est pas à mener au dehors de nous, mais bien en nous ! Cet esprit/Amour/Lumière, appelons-le comme on veut, n’est pas seulement à des hauteurs Nirvanesques accessibles aux seules élites yogis, il est aussi, et surtout, en nous, coincé dans la crasse des habitudes de toutes sortes dans lesquelles nous souffrons douillettement. Le souci, à notre échelle humaine c’est que l’esprit à tout son temps, il n’en est certainement plus à quelques réincarnations près, il a l’éternité devant lui.

Entendons nous bien, il ne s’agit pas de se flageller en se culpabilisant de notre nature impure, de nos pêchés et j’en passe. Il s’agit dans un premier temps de commencer à se regarder en face, sans honte, sans compromissions, sans fausses excuses mais sans se dire non plus : « Ah quel malheur est le mien car c’est ma faute, ma très grande faute ». Une fois que l’on peut se regarder en face un peu obejctivement, il pourrait être bon de savoir dans quelle direction nous souhaitons aller et partant de là de savoir se situer dans le temps présent. On m’a souvent rétorqué que ce genre de questionnements était légitime à l’âge pubère voir prépubère (du genre où suis-je, dans quel état gère ?). Je suis parfaitement d’accord avec eux mais si cela n’a pas été fait en son temps ou que par une pression familiale ou contextuelle particulière le choix effectué dans le passé n’est plus valable aujourd’hui, il est toujours temps de bien faire. Parmi ceux-là, il en est certains qui viennent me voir en aparté pour me dire « tu comprends, moi je veux bien, mais j’ai trois gamins, une femme, une maîtresse, les crédits de la maison et de la voiture. Je ne peux pas faire machine arrière. ». Dans une de ses chansons, Alain Souchon dit : « On n’a pas assez d’essence pour faire le chemin à l’envers », je ne crois pas que ce soit une question de carburant, mais surtout une question de choix et d’habitudes. D’un certain point de vue, c’est surtout une marche arrière qui nous manque, un CRTL+Z, mais rien ne nous empêche de changer, de tourner le volant, au moins un peu. Si vous êtes lancé à 200 Km/h sur une autoroute et que vous braquez d’un seul coup, vous allez droit à la catastrophe, mais rien ne vous empêche de freiner un peu (surtout par les temps qui courent) et de changer de file en attendant de trouver une prochaine sortie ou une aire de repos.

Ce travail sur soi pour trouver l’esprit est une vraie entreprise à ne pas prendre à la légère. Oui, entrer dans les habitudes, les maux, la matière, bousculer tout ça va faire mal, vider les poubelles ce n’est jamais agréable, mais c’est nécessaire, souvenez-vous l’ambiance dans nos rues lorsqu’il y a une grève des éboueurs ! Nous, nous avons des décennies de poubelles à vider, plus parfois celles que l’on nous a gentiment laissé en héritage et autres « souvenirs ». Imaginez !!!

Comme je le dis dans mes stages, celui ou celle qui arpente ce chemin doit être armé de la Volonté, du désir chasser le mensonge en soi (même et surtout ceux auxquels on tient très fort) et enfin, petit à petit, de l’Amour.

Dans cette équation complexe qui unit l’ego, le mental et l’esprit, certains disent qu’il faut anéantir le mental, ne lui laisser aucune chance, car la moindre faille que vous lui laisserez sera utilisée pour son retour au pouvoir. C’est un point de vue qui se défend, mais ce n’est pas le mien. Comment dans une voie de rassemblement vers l’unité il se pourrait que l’on doive anéantir une part de soi ? Pour ma part, je prends cette option comme une preuve de l’incapacité du sujet à maîtriser certaines parts de lui. Je pense que ce travail et cette prise de conscience de l’ego/mental/esprit amène à ce qu’aucune des trois parties ne devienne le tyran des deux autres, mais qu’après le travail nécessaire et suffisant sonne l’heure de gloire pour le corps en son entier.

6) Conclusion

En conclusion, cette démarche nous amène obligatoirement à porter un regard sur le monde qui va se transformer au fur et à mesure de notre progression. Elle nous encourage fortement à nous débarrasser des préjugés, des habitudes et conditionnements fortement ancrés en nous, au risque de souffrir à certains moments et que votre vie se transforme d’une manière ou d’une autre en tout ou partie. Vous ne serez pas maître ceci ou cela en un week-end et le seul rapport égotique que vous aurez à supporter sera avec vous-même. Au-delà du fonctionnement et du rôle de ces trois parties, c’est de notre relation à l’Univers dont il s’agit.

7) Références importantes

Enseignements avec Patrick Burensteinas lors de ses stages
Enseignements avec Jeanne Hollingdale lors de séjours en Écosse
Enseignements avec le Lama Sogyal Rinpoché au centre Rigpa
Lecture de l’Agenda de Mère par Satprem
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